Hernandez, Mendy et Benzema... Un point commun ? La justice. "Nul n’est censé ignorer la loi", célèbre adage français où chacun doit connaître le droit et les risques encourus en cas de non-respect. Depuis quelques temps, quelques joueurs sont rattrapés par la justice pour des faits passés.
👉 Benjamin Mendy est soupçonné de quatre viols, dont un sur une mineure, et d’une agression sexuelle. Il sera jugé le 24 janvier 2022 mais il est actuellement en prison.
👉 Karim Benzema est soupçonné de complicité de tentative de chantage et le jugement sera rendu le 24 novembre 2021.
👉 Lucas Hernandez a été condamné à six mois de prison pour non-respect d’une mesure d’éloignement après des violences conjugales. Son passage en prison n’est plus d’actualité car le recours déposé par ses avocats a été accepté par la justice espagnole le 27 octobre 2021.
Dans ces trois affaires, des faits graves sont reprochés et il est donc normal que toute personne, même de notoriété publique, soit jugée et sanctionnée. Il y a un devoir moral, et encore plus pour ces sportifs qui représentent des valeurs et sont des exemples pour certains d’entre nous. Néanmoins, la justice peut se voir plus clémente dans certaines situations du fait de leur statut.
Réponse mitigée car une sanction peut exister et Mendy ou Benzema en sont l’exemple même. Pour le premier, Manchester City l’a retiré de l’effectif et l’a écarté de la boutique officielle. Des gestes forts des Citizens qui semblent ne plus vouloir aucun lien avec le joueur.
Pour Benzema, c’est la FFF qui est intervenue en le mettant à l’écart de l’équipe de France pendant plus de six ans. La sanction est donc plus commerciale et axée sur l’image que sur le contrat de travail en lui-même. En effet, les faits reprochés sont externes au statut de joueur professionnel. Le contrat de travail repose sur le travail du joueur, jouer au football, et non sur son comportement à l’extérieur du terrain, même si une clause de moralité peut exister.
Encore une réponse mitigée car le Bayern a annoncé publiquement soutenir Lucas Hernandez, car son affaire était d’ordre privé et non professionnel. La qualité de sportif est donc plus importante pour le club que la personne.