Le football turc a été secoué par un événement choquant le 11 décembre 2023, alors que le président du club d’Ankaragücü a violemment agressé l’arbitre Halil Umut Meler lors d’un match de la Süper Lig. Cette agression brutale a entraîné la suspension temporaire du championnat et a suscité des réactions indignées à l’échelle nationale et internationale.
Les images diffusées à la télévision turque ont choqué le monde du football. Le président du club Ankaragücü, Faruk Koca, a violemment attaqué l’arbitre Halil Umut Meler à la fin du match contre Rizespor. La raison de cette agression semblait être le refus d’un but controversé et l’égalisation tardive de Rizespor. Les images montrent Faruk Koca assénant un coup de poing à l’arbitre, suivi de coups de pied de la part d’autres individus.
Faruk Koca et les deux autres agresseurs ont été placés en détention provisoire, selon le ministre turc de la Justice, Yilmaz Tunç. L’arbitre Halil Umut Meler a déposé une plainte et malgré les excuses publiques de Faruk Koca et sa démission, des sanctions sévères sont envisagées, tant au niveau de la fédération que du club.
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a condamné fermement l’incident, qualifiant la soirée de “noire” pour le football turc. L’Association turque des arbitres a préconisé l’exercice du droit de retrait, mettant en lumière l’inadmissibilité de tels actes dans le domaine sportif. Même le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a réagi, condamnant l’attaque et promettant de ne pas laisser la violence s’immiscer dans le sport.
L’article 14.l de ce code prône que les agressions à l’encontre d’un officiel de match, telles que les coups de poing, coups de coude, coups de tête, coups de pied, morsures ou crachats, peuvent entraîner une suspension d’au moins 15 matches ou une durée appropriée, accompagnée d’une amende.
Sans préjudice de leur responsabilité face aux comportements inappropriés de leurs propres supporters, les clubs et fédérations sont susceptibles de faire l’objet de mesures disciplinaires, ainsi que de se voir imposer des directives. En vertu de l’article 17.1.c du Code disciplinaire, les fédérations, clubs et agents organisateurs de match titulaires d’une licence sont tenus d’assurer la sécurité des officiels de match, des joueurs, et des officiels de l’équipe visiteuse pendant toute la durée de leur séjour. Une obligation capitale pour garantir le bon déroulement des compétitions.
Il est crucial de souligner que le non-respect de cette responsabilité peut entraîner des sanctions financières substantielles. Selon l’annexe 1 du Code disciplinaire, la sanction pour une première infraction, notamment le manquement à assurer la sécurité des officiels de match, des joueurs, et des officiels de l’équipe visiteuse durant leur séjour, est de 5 000 CHF. Cette mesure dissuasive vise à encourager une stricte conformité aux normes de sécurité et à promouvoir un environnement sportif exempt d’incidents.
En conclusion, cet acte de violence choquant a jeté une ombre sur le paysage du football turc. Cependant, la réaction rapide des autorités, la condamnation unanime, et les mesures disciplinaires en cours reflètent l’engagement ferme envers la préservation de l’intégrité sportive. Alors que le championnat est momentanément interrompu, avec une reprise pour le 19 décembre 2023, l’attention se porte désormais sur les sanctions à venir. Espérons que ce triste épisode serve de catalyseur pour instaurer un nouveau chapitre, où le respect et la passion pour le football surpassent tout acte de violence.